HEURISTIQUE DE LA LENTEUR
Pour une géographie qui soit mésologie vécue
Jean-Baptiste BING
Faculté des sciences de la société – Université de Genève
Géographie – Environnement
Jean-Baptiste.Bing@unige.ch
Résumé
La lenteur – considérée ici comme aiôn , ou temps vécu – constitue un outil privilégié pour le travail de terrain en géographie : c’est ce qui ressort de l’analyse de trois séjours en Indonésie (2006-2008, 2009, 2013). Prendre son temps permet, épistémologiquement, de donner sens, par l’intellect et par les sens, à la recherche et au lieu, et de mieux prendre conscience du domaine de validité du dit travail ; méthodologiquement, cela favorise la confiance et l’approfondissement des échanges, la découverte de pistes de recherche parfois inattendues, et l’émergence d’une écriture plurielle et efficace. L’article plaide ainsi pour une géographie qui, dans le cadre des slow science s, serait mésologie en actes autant qu’en mots.
Abstract
Slowness – seen as aiôn or lived time – is a key-tool for a geographical fieldwork: analysis of three research stays in Indonesia (2006-2008, 2009, 2013) prove as much. Taking time allows, epistemologically, to give sense, intellectually and by senses, to research and place, and to realize the area of validity of the work; methodologically, it helps to establish confidence and deeper exchanges, to find unexpected lines of research, and it helps the rising of a plural and efficient writing. This article argues for a geography which, as a slow science , could be a mesology into words as into deeds.
De la promenade philosophique au temps du terrain – en guise d’introduction
O. Solinas propose, par des promenades à travers Marseille, une initiation à la discipline qu’il enseigne au lycée : la philosophie. « La philosophie n’est pas une quête, c’est une marche qui prend son temps et donc son rythme » (2012 : 19). Ce rythme, ce temps vécu (opposé au temps physique, kronos), il le nomme aiôn et précise : « un temps qui est mon rythme, qui donne sens et épaisseur à mon existence, qui me permet d’être et de m’incarner dans l’instant. C’est le rythme de la marche. Nous qui sommes une société où la vitesse est devenue une vertu, peut-être avons-nous oublié l’aiôn ? » Appliquons donc cette méthode à la recherche géographique, avec cette nuance que l’aiôn(compris ici comme une temporalité maîtrisée autant qu’acceptée, un rythme lent choisi autant qu’assumé) se trouvera au centre du propos plutôt que la marche elle-même. Celle-ci constitue certes l’un des vecteurs privilégiés de celui-là, mais elle n’est pas le seul.
S’arrêter, regarder et écouter ; siroter un café ou cueillir et manger quelques ramboutans ; de conserve, avancer cahin-caha – autant d’occasions de faire de la géographie. L’idée défendue ici est que durant le travail de terrain, la lenteur peut représenter un moyen privilégié de bâtir une connaissance, d’abord en conférant du sens à la recherche, ensuite rendant efficace l’emploi de certaines méthodes.
Visant à explorer les apports possibles de l’aiôn à la recherche, cet article s’inscrit dans la mouvance de la slow science : il prend le pari qu’un travail scientifique sera plus efficace – plus productif – si les impératifs de « créativité » et de « plaisir » remplacent celui d’« immédiateté » (Gosselain, 2011). Make sense or perish, donc, plutôt que publish or perish… Et parce que ma recherche relève des sciences humaines et sociales, ce sens et cette créativité et ne peuvent être que co-construits et partagés (Malaurie, 1999).
Relevant autant du retour sur expériences (volontariat de 2006 à 2008, master en 2009, thèse depuis 2011) que de la préparation de recherches futures, cet article vise à réfléchir aux modalités de construction d’un savoir géographique (méthodologie) et à préciser la nature dudit savoir (épistémologie). Il ne s’agit donc pas de faire de la géographie, mais d’établir comment celle-ci se fait. Et, parce que la réalité de la recherche est faite de culs-de-sacs (Gosselain, 2011), d’erreurs corrigées (Bachelard, 1949) et, parfois, d’occasions saisies qui ouvrent de nouvelles possibilités (Malaurie, 1999), digressions et mises en abyme de l’écriture lieront la forme du propos tenu à son fond.
Donner du sens à la recherche
Un processus trajectif
À mon arrivée en Indonésie, du haut de ses trente ans de mission et des dizaines de volontaires qu’il avait vu défiler, le P. Joseph Gourdon (MEP) m’avait affirmé : « Tu verras, deux ans à l’étranger ça décape. » De fait, les mois passés là-bas, les personnes rencontrées, les situations vécues, l’apprentissage de la langue, les sentes et routes, plantations et rizières, forêts et littoraux, parcourus à pied et à moto, en bus et en voiture – tout cela a forgé le questionnement académique auquel je m’efforce désormais de répondre en retournant régulièrement sur place.
Le terrain (Sanjuan, 2008) me transforme autant qu’il m’informe, et notre lien évolue à chaque séjour puisqu’à chaque fois j’approfondis un peu plus ma connaissance d’un lieu qui, en retour, me transforme d’avantage ; ici, la géographie culturelle comme les héritages animistes locaux seraient d’accord pour invoquer – quoique dans des ordres différents – le génie des lieux (Pitte, 2010). La recherche est ainsi une des modalités de la trajection (Berque, 2014), c’est-à-dire du processus qui fait de l’environnement un milieu en lui donnant un sens (la médiance). Le séjour de terrain enrichit mon corps médial, par exemple en le métissant avec celui des interlocuteurs : la relation animiste des habitants du Merapi à leur montagne, étrange depuis l’Europe dualiste-cartésienne, redonne une force qu’elle avait perdue à la référence faite par le mot français volcan à la résidence du dieu Vulcain.
Dire qu’il s’agit d’un processus toujours recommencé ne paraît point excessif : le travail de terrain s’inscrit dans plus large concrescence (Berque, 2014) qui, en fait, dure toute la vie, et se fait ainsi connaissance (au sens étymologique du terme). « Croître avec » c’est donc « naître avec » ; or la naissance est un processus long, au cours duquel se succèdent « des épisodes de rupture qui brouillent la frontière entre corps et espace » (Fournand, 2009 : 11). Peut-on maîtriser la temporalité de sa propre naissance ? Question ouverte – en tout cas, le bébé est un acteur de la naissance, non un paquet passif…
Une expérience sensuelle
Examinons ce lien entre production de sens et corporalité. Pour Solinas (2012 : 20), la marche philosophique « fai[t] deux fois sens : donner une signification aux choses, mais aussi leur donner une orientation ». Ce sens déjà double, Berque le rend triple en y ajoutant la capacité sensitive (2014 : 10). Ces trois sens du sens sont présents dans la médiance.
Concrètement, en arrivant sur un terrain (de recherche, de volontariat ou autre), je ressens toujours le besoin de me promener, de musarder, de divaguer – à pied si possible, à vélo ou à moto si besoin est, en voiture, en bus ou en train si je ne puis faire autrement. Si on m’interroge sur ce que j’y trouve – ou quand je dois justifier ce temps ainsi passé à manger du vent –, mes réponses vont de « prendre mes repères » (sens-orientation) à « procéder à une première approche de mon sujet » (sens-signification) en passant par « sentir les lieux » (sens-capacité). Réponses imprécises sans doute, mais plus que des mots creux : quelque chose qui consiste à s’incorporer dans le lieu, à le sentir s’incarner, à entrer dans le paysage (et non plus à le voir de l’extérieur), quitte d’ailleurs à s’y sentir à la fois bien et comme une tache.
Prend ainsi chair l’expression imagée de M. Lebesque (1970 : 32) : « la bonne façon de connaître sa patrie [ajoutons : et celle des autres], c’est de lui faire l’amour à vélo ». Cette sensualité de la connaissance, se retrouve aussi bien dans la démarche géoanthropologique de Malaurie (1999) passant de l’étude des pierres du Groenland à la sympathie avec les sociétés arctiques, que chez un philosophe comme Bachelard à propos de la main en train de façonner un objet en le caressant (Bachelard, 1949 : 57). Y a-t-il un sens à quantifier le temps passé à cela ? Sans doute pas plus que de comptabiliser celui passé à contempler un paysage…
Des résultats limités
En 2009, sur le Merapi, j’avais rencontré l’écrivaine française Elisabeth D. Inandiak qui, profondément intégrée dans la société javanaise, m’avait beaucoup appris. Elle m’avait conseillé de rencontrer son amie Mbah Pujo. Quelques jours plus tard j’allai donc dans le village indiqué, où l’on me dirigea non vers Mbah (« grand-mère ») Pujo mais vers son époux Mbah (« grand-père ») Pujo : dans des sociétés comme les milieux ruraux javanais où les rôles sont fortement genrés, l’étranger (chercheur, volontaire ou touriste) sera presque toujours mis d’abord en contact avec les hommes. Les étrangères auront, elles, plus de facilité à évoluer dans les deux milieux. En avoir plusieurs fois fait la frustrante expérience me rend conscient de l’incomplétude de ma recherche (ces fameuses limites). Cela m’encourage aussi à trouver des moyens de contourner l’obstacle (en l’occurrence, en travaillant en binôme avec une femme).
Là encore, laisser se décanter les choses prend du temps, mais c’est d’autant plus nécessaire à une certaine lucidité que, dans un contexte interculturel, l’équilibre entre émotions et rationalité peut vite se rompre ; le cercle vertueux du renforcement réciproque fait alors place au cercle vicieux de l’exclusion mutuelle. Or la recherche vise à comprendre la société locale, pas à confondre sa médiance et la mienne ; il s’agit bien de s’incorporer au terrain, pas de fusionner. La lenteur devient ainsi une précaution épistémologique et une nécessité méthodologique.
De ce point de vue, l’aiôn serait au kronos – et la lenteur au temps – ce que le paysage est à l’espace : une appréhension triplement sensible. Sens-orientation, autorisant le repérage spatio-temporel ; sens-capacité, mobilisant la vue, l’ouïe, l’odorat, le toucher et le goût ; sens-signification, la recherche se faisant « à la fois empreinte et matrice » (pour pasticher Berque) de la médiance. Parce qu’il se sait relatif à un point de vue, alors le savoir ainsi construit peut prétendre à l’intersubjectivité et à une certaine universalité qui est celle de la science (Desbiens et al., 2015).
Toute trajection s’inscrit dans une histoire (Berque, 2014) ; le travail de terrain aussi. Privilégier l’aiôn à un productivisme scientiste, c’est donc récuser l’omniscience, la confusion et la superficialité, et choisir une certaine profondeur d’analyse. Concrètement, cela engendre une méthodologie qui privilégie la qualité des données ramenées à leur quantité. Voyons en trois dimensions : collecte des données ; sérendipité ; prise de notes et écriture.
Repenser l’efficacité des méthodes
Discussions informelles et lien social : cueillir des données
Lors de la conversation susmentionnée, le P. Gourdon m’avait indiqué trois moyens de réussir mon intégration : manger comme et avec ceux qui nous accueillent ; parler leur langue ; ne pas juger. Ce triple principe fonde à la fois une mission religieuse ouverte à la différence (de Rosny, 1981) et l’observation participative et les méthodes dérivées en sciences humaines qu’elles se déroulent dans un cadre académique (Malaurie, 1999) ou non (Lacarrière, 1991).
Le recueil des données, extensif plutôt qu’intensif, passe notamment par des discussions informelles qui, portant ou non sur mon sujet, m’apprennent toujours beaucoup. Il s’agit d’échanger avec un maximum d’interlocuteurs, si possible plusieurs fois, afin d’approfondir les différents sujets abordés, de confronter les informations des uns et des autres, entre elles d’une part et avec mes propres notes d’autres part puisque celles-ci sont généralement prises après coup afin que les discussions se déroulent le plus spontanément possible. Toutes les occasions sont bonnes, pourvu qu’on y cause : chemin à faire, rencontre inopinée, repas, etc. La saison des pluies, avec ses averses brutales qui obligent à s’arrêter (de rouler, de travailler…) pour partager un provisoire refuge (boutique, auvent…), y est particulièrement propice. En saison sèche, on invoquera la chaleur pour justifier des pauses destinées à se rafraîchir et qui, ainsi, offrent des occasions proprement tempestives de parler.
De retour en Europe, courriels, téléphone et lettres maintiennent le lien ; les résultats sont transmis, parfois commentés ou corrigés. Mais pour nourrir l’amitié, rien ne vaut le contact direct – même rare. Quand on se retrouve, longtemps après, ce fil ténu reprend corps, par-delà kilomètres et années. Alors seulement, on peut revenir à la recherche – tantôt explicitement, tantôt implicitement. Celle-ci progresse alors, par une sympathie renforcée qui aiguise la compréhension – y compris en me faisant mieux saisir mon ignorance et mon étrangéité.
Détour et sérendipité : jouer au labyrinthe
Solinas (2012 : 20) assimile « l’art de marcher et de philosopher » à « un art du détour » : « La philosophie commence au coin de la rue : il suffit d’un petit rien, d’un pas de côté, d’un décalage infime, pour voir ce que jusque là j’ignorais » (Solinas, 2012 : 20). Mes recherches relèvent de ce type de progression labyrinthique (Attali, 1996), deux ans de volontariat en milieu javanais ayant précédé master et thèse. Revenir par la suite en Indonésie pour études fut affaire de circonstances autant que de vocation.
S’immerger quelque part peut donc ouvrir des pistes de travail imprévues. Sur le Merapi début 2013, je me suis laissé absorber par un sujet qui n’avait que peu à voir directement avec mon travail sur les savoirs forestiers : les problèmes engendrés par la relocalisation des villageois dont les maisons et les terres avaient été ravagés par l’éruption de 2010 (Bing, 2014 b). Cette enquête passionnante, bouleversante même parfois, me donnait l’occasion d’enfin pouvoir rendre un peu à celles et ceux qui m’avaient accueilli ; en outre, me permettant d’approfondir ma connaissance de cette portion si particulière de la société javanaise, elle renforça mes capacités à m’attaquer à ma question première. La pratique du détour sert donc autant le géographe que le philosophe.
Rencontrer ce qui n’était pas recherché modifie bien sûr le questionnement de départ. Mais plus généralement, tant que mes hypothèses et mes questions restent ce qu’elles étaient avant le départ, je m’inquiète : car ou j’ai parfaitement saisi les phénomènes en cours (probabilité infime), ou j’ai raté quelque chose et demeure enfermé dans mes préjugés (probabilité élevée). Quand le chambard commence et rend peu à peu vaguement inconfortable le décalage entre situation fantasmée et réalité rencontrée, alors ça va. L’enjeu est alors de ne pas se laisser entraîner trop loin trop longtemps ; d’où l’importance de savoir faire le point.
Écriture et prise de note : oiseler le temps
À l’inverse de Lévi-Strauss (1955 : 9-10), Lacarrière (1991 : 131-132) soutient que voyage et écriture ne s’opposent pas mais s’appuient l’un l’autre. Il considère (quatrième de couverture) qu’« errer, c’est d’une certaine manière s’enraciner dans l’éphémère, écrire […] c’est devenir oiseleur du temps ». Approuvons, avec cette nuance qu’écrire les sciences humaines c’est moins « essayer de capturer cet éphémère pour l’enfermer dans la durée » qu’expliquer le particulier par l’universel. Est-ce alors le contraire de la philosophie (trouver de l’universel dans le particulier : Solinas, 2012 : 20) ? C’en est surtout l’indispensable complément dialectique, chaque mouvement prenant appui sur son inverse.
Si le temps du terrain n’est pas celui de l’écriture finale (Lacarrière 1991 : 180 et svtes), l’analyse commence dès le premier contact voire avant. De plus, il peut arriver que ces temporalités se heurtent : deux années de suite, je dus (pour des raisons de calendrier) rédiger une version d’un article en intégrant des éléments que j’étais en train de vivre. Expérience curieuse que de voir l’interférence inhabituelle de ces deux mélodies, ayant chacune son tempo et ses variations, produire non une cacophonie mais une polyphonie…
Sur le terrain, alternent instants de célérité et moments de pause. La prise de note y a ses exigences, qu’elle ait lieu pendant l’entretien ou l’observation (il faut alors saisir les mots au vol, dans l’instant où ils sont prononcés) ou après (il faut en ce cas les stocker dans un coin de la tête). Ces deux possibilités entraînent au moins deux occasions de déformer et d’interpréter, voilant et dévoilant à la fois le réel.
Adopter la lenteur permet donc de prendre ses précautions et de rester plus lucide face aux chausse-trappes de la sous ou de la surinterprétation – particulièrement sur un terrain éloigné, où ces deux écueils prennent la forme de l’ethnocentrisme et du culturalisme. Elle crée en outre des conditions de travail éminemment favorables, ouvrant ainsi la recherche à la multiplicité et à la complexité des enjeux sociaux.
Vers une mésologie ouverte – en guise d’ouverture
Prendre son temps, c’est gagner du temps (Deniau, 1994) : on a fait du rythme lent (aiôn ) une posture épistémologique (permettant le déploiement trajectif et l’effort intellectuel et physique, ainsi que la définition des limites du travail) et un outil méthodologique (favorisant l’échange d’informations, la sérendipité et l’écriture). La lenteur se trouve ainsi au cœur d’une géographie qui se veut analyse scientifique rigoureuse et (voire parce que) quotidien vécu et partagé – réflexion autant qu’action, donc (d’où l’importance des canaux d’échange permettant une application de la recherche), et mésopraxie autant que mésologie.
La géographie ainsi conçue raccorde des spatialités et des temporalités qui forment l’espace-temps pluriel composant les quatre dimensions sensibles de notre Univers. Répétons-le, cela n’exclut pas d’autres approches et d’autres méthodes (quantitatives, par exemple), qui offrent un autre regard sur les mêmes phénomènes. Finalement, cet article décrit moins comment faire de la géographie qu’une manière d’en faire.
S’ouvre alors une autre question : celle de la pluralité au sein de la discipline et de la transdisciplinarité avec d’autres acteurs scientifiques et sociaux. Là aussi, la lenteur est indispensable, à la fois pour faire émerger une compréhension commune de réalités d’ordres variés et pour favoriser l’inscription sociale de la science faite avec la cité autant que pour elle – une autre façon de donner sens, épaisseur et consistance au monde…
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